RELAXE / BENEFICE DU DOUTE

Par jugement en date du 5 février 2024, le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence a relaxé M. C. au bénéfice du doute.

 

Il était reproché à M. C. d’avoir commis deux vols au sein du même entrepôt. La vidéosurveillance de l’entrepôt permettait de voir la commission des faits. L’identification de M. C. ne résultait que des déclarations de la partie civile et de l’un des enquêteurs qui l’avaient reconnu sur les images de vidéosurveillance. M. C. niait les faits de vol.

 

Lors de l’audience, Camille FRIEDRICH a mis en avant le fait que les images extraites de la vidéosurveillance ne permettaient pas d’identifier M. C. et, qu’au surplus, aucune copie de la vidéosurveillance n’était jointe au dossier, de sorte que les parties et le tribunal ne pouvaient pas la visionner. Elle a également ajouté que les déclarations de la partie civile et d’un enquêteur n’ont pas de valeur juridique supérieure à celle du mis en cause, qui nie les faits.

 

 Le tribunal correctionnel a suivi ce raisonnement et a relaxé M. C..